Retrouvé l’auteur
En travaillant sur un dossier j’étais tombé sur un long article ‘Les étrangers en Chine’, dont je n’étais pas sûr de l’auteur ni des détails. Grâce à mes amis de ‘la Chine au Présent’ j’ai retrouvé l’auteur qui avait en effet fait un entretien avec moi. Ben oui, oublié car c’était en 2013 et oui beaucoup de journalistes aiment venir chez moi…
L’auteur, Bruno, a revu l’article de 2013 et je le publie ici.
Car même si beaucoup a changé pour les résidents étrangers depuis 2013 son analyse n’a pas perdu beaucoup de son actualité. Aussi intéressant de voir comment les choses ont changé.
Bruno Vandergucht a vécu quatre ans en Chine. En 2013, il travaillait pour le mensuel ‘la Chine au Présent’. Durant son poste il m’a contacté pour un entretien.
Il travaille actuellement au Parlement Belge, au service du compte-rendu parlementaire. Voir: https://unionisme.be/LE_COMPTE_RENDU_PARLEMENTAIRE.htm
Il s’occupe aussi du Centre Bouddhiste Dhammaramsi à Rivière (Profondeville, Province de Namur). Voir: https://dhammagroupbrussels.be/en/front-page/
L’article date de septembre 2013 – révision octobre 2021 – données statistiques de 2009.
Cet article de neuf pages propose une réflexion à bâtons rompus sur les étrangers en Chine, leurs motivations et leurs difficultés, ainsi que la façon dont ils sont perçus par les Chinois.
L’article est agrémenté de huit témoignages d’étrangers d’origines très diverses et actifs dans différents secteurs en Chine. Il est étayé par de nombreuses statistiques et études officielles chinoises.
Résumé de l’article :
(texte de Bruno)
Qui sont aujourd’hui les étrangers en Chine. Combien sont-ils, quelle est leur nationalité ? Est-il possible de comprendre ce qui les amène dans ce pays. Les statistiques dont on dispose permettent de classer les étrangers selon certaines catégories, en fonction de leur employeur, et du secteur dans lequel ils travaillent, mais pour comprendre leurs motivations, le mieux est encore de s’adresser à eux directement. En fait, à l’instar de Romily Koh, Singapourien d’origine chinoise, les expatriés placent le plus souvent l’argent en tête de leurs motivations. Ceci est confirmé par une enquête de la banque HSBC.
On se rend compte toutefois au fil des discussions que c’est loin d’être la seule motivation. Ainsi, c’est l’envie de comprendre une culture radicalement différente qui a poussé Nicolas Godelet, architecte belge, à s’expatrier en Chine. Nastia Pensin, d’origine russe, et Stephen Bwansa, d’origine congolaise, souhaitent explorer d’autres modes de vie et de pensée, et cherchent à s’inspirer des qualités des Chinois.
Les motivations qui poussent les étrangers à venir en Chine peuvent être négatives aussi : fuir le pays d’origine, quitter un travail dont ils sont lassés, s’éloigner d’une famille trop envahissante… Pour Shelly Shiner, enseignante américaine, et Takashi Komaru, consultant pour une société chinoise dont tous les clients sont Japonais, la crise économique dans leurs pays respectifs a certainement joué un rôle dans leur expatriation.
Parmi les motivations des étrangers, les relations amoureuses jouent aussi bien sûr un rôle, comme ce fut le cas pour Simon Criqui, jeune Français qui s’est marié cette année à une Chinoise.
Comment les Chinois, quant à eux, perçoivent-ils les étrangers ? Les étrangers se reconnaissent-ils dans la façon dont les Chinois les dépeignent ? En se basant sur des exemples concrets, l’article cherche à comprendre certaines différences culturelles qui peuvent être à l’origine de conflits ou de malentendus.
Enfin, l’article aborde les frustrations dont font état les étrangers. Les personnes interrogées provenant d’horizons très différents, on obtient une vision aussi objective que possible. On s’efforce aussi de faire la part des choses entre les stéréotypes véhiculés par les uns et les autres, et la réalité sur le terrain, c’est-à-dire les conditions légales du séjour et du travail des étrangers, notamment avec Gilbert Van Kerckhove qui est resté plus de trente ans en Chine et a obtenu une carte verte.
Le document complet
Les étrangers en Chine, version PDF : Les étrangers en Chine